Civilisation

LE CHAPEAU VIETNAMIEN

Image par Quang Nguyen vinh de Pixabay 

Si on doit caractériser le Vietnam, quoi de plus significatifs que le Ao Dai, le si élégant costume en soie avec pantalon et longue tunique, et le chapeau vietnamien, le non la ?

Origine :

Non signifie « conique ».  Le non la est apparu au Vietnam au XIIIe, sous la dynastie des Trân (1226-1400). Toutefois, on en trouve un gravé sur le tambour de bronze de Ngoc Lu, province de Ninh Binh, et sur la jarre en bronze de Dao Thinh, tous deux datés de 2500-3000 ans av. J-C., à l’âge du Bronze (leur étonnante force de résonance servait à intercéder auprès du dieu de la Pluie pour qu’il la déverse sur les cultures ; on peut les admirer dans de nombreux musées, dont le Ngoc Lu dans celui de Hanoï.

Non signifie « conique ».  Le non la est apparu au Vietnam au XIIIe, sous la dynastie des Trân (1226-1400). Toutefois, on en trouve un gravé sur le tambour de bronze de Ngoc Lu, province de Ninh Binh, et sur la jarre en bronze de Dao Thinh, tous deux datés de 2500-3000 ans av. J-C., à l’âge du Bronze (leur étonnante force de résonance servait à intercéder auprès du dieu de la Pluie pour qu’il la déverse sur les cultures ; on peut les admirer dans de nombreux musées, dont le Ngoc Lu dans celui de Hanoï).

Images jacques Bacon

La forme du Chapeau :

On dit que le ce chapeau a été copie sur le casque du Génie Giong guerrier redoutable qui chassa l’envahisseur Chinois An et portait un chapeau conique en Fer qui résistait au flèches. Nous vous raconterons plus tard la légende de  Giong.

Image par Sasin Tipchai de Pixabay 

D’autres légendes existent et on dit également que le chapeau a été copie sur le haut des petites meules de tiges de riz que l’on voit dans les rizières du nord. Plus pragmatique je pense que ce chapeau a été conçu par et pour les femmes qui allaient cueillir dans les forêts, pour se protéger de la pluie bien sûr, mais aussi le cône est calculé pour que les serpents ne puissent s’accrocher ni au chapeau ni aux cheveux. Le casque de Giong a été copie sur le chapeau et non le contraire, à mon avis naturellement.


Image par Thuan Vo de Pixabay 

IL sert tous les jours jours, pour se protéger de la pluie, mais surtout du soleil, car une une vietnamienne se doit d’avoir la peau blanche (comme les Française en 1936 aux premiers conges payes qui se baignaient toutes habilles pour que l’on ne croit pas qu’elles avaient été travaillées dans les champs).

Il sert aussi d’éventail surtout pour les jeunes enfants bercés par les grands-mères. 

Il peut remplacer les mots de la mère à sa fille lors du mariage mais alors il est très décoré à l’intérieur.

Il sert de toit a la marchande de de légumes dans les marches de plein air, de panier pour la ménagère d’éventail pour le laboureur. Ils sont aussi de plus en plus présents dans les spectacles folkloriques associés à l’Ao Dai mais alors il est plus grand – 80 a 100 Cm)et plat

Le chapeau vietnamien pour les hommes, Ils en existent pour les hommes simplement de même forme mais plus grand. On le voit peu car peu d’homme travaille dans les rizières et travaille tout court !!

Les lon na sont fabriqués avec de fines tiges de bambou sur lesquels sont cousues des feuilles de latanier. Celles-ci doivent être jeunes, afin d’être repassées pour devenir lisses. Une fois finis, ils sont enduits de plusieurs couches de résine qui l’imperméabilise et lui permet de conserver ses couleurs.

OU PEUT-ON VOIR UNE FABBRIQUE DE NON LA ( ET MEME APPRENDRE A EN FAIRE UN) :

A HUE dans le centre vietnam

Les plus beaux non la sont fabriqués à Hué, ancienne capitale du Vietnam, dont elle est de nos jours la capitale culturelle, dans 14 villages proches, tels que Phu Cam, My Lan et Dôc So. Ce sont les seuls qui soient couverts de motifs, fleurs, plantes, etc.  

Ils sont de quatre types, dont le plus populaire porte un poème ou autre inscription telle que votre nom sur une mince feuille de papier insérée entre les feuilles, d’où leur nom de non bai tho (chapeau conique à poème). On dit de ce type de chapeau qu’il vient du village de Tây ô, célèbre pour la confection de chapeaux dans les années 1960, où un artisan du village était aussi poète.

Un autre style de chapeau également populaire aujourd’hui est le chapeau conique brodé. Au cours des dernières étapes de la réalisation du chapeau, le confectionneur brode à la surface des feuilles des images typiques de Huê telles que la pagode Thiên Mu, le pont couvert Truong Tiên ou des jeunes filles en ao dài.

En 2013 sont apparus les truc chi, des chapeaux fabriqués en papier confectionné à partir de fines lattes de bambou, ce qui permet de mieux voir les motifs sous le soleil.

On fabrique des non la un peu partout au Vietnam. Un village célèbre au Nord est celui de Chuông, à une trentaine de kilomètres au sud de Hanoi (c’est le plus près de la capitale), où ils sont fabriqués depuis plus de 300 ans. Ils se distinguent des autres chapeaux par ses trois couches de couverture : deux de feuilles de latanier (à l’intérieur et à l’extérieur) et une de bambou entre les deux premières. Un grand marché aux chapeaux se tient les 4, 10, 14, 20, 24 et 30e jours Lunaires. Dans le Centre, en plus de Hué, on en trouve autour de la célèbre Hoi An. Plus éloigné, en plein dans les hautes montagnes du Nord, les non la de Bac Ha, « capitale » des H’mong Fleuris, village de Bân Hien, sont fabriqués par les femmes Thày à partir non pas de bandes de feuilles de latanier, mais de deux feuilles entières soigneusement sélectionnées et mises à sécher pendant une semaine pour conserver leur couleur verte ; les chapeaux sont donc vert et non pas beige clair.

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